Depuis des siècles, en Afrique, les bijoux font partie intégrante de la vie, signifiant les rites de passage africains, le folklore et le symbolisme. Cet héritage culturel a évolué et figure désormais en bonne place dans les showrooms et sur les podiums des quartiers commerçants prestigieux de Londres, New York, Paris et d’autres quartiers riches à travers le monde. Ces créations s’inspirent de la riche culture du continent, et la diversité des pierres précieuses et des métaux précieux trouvés sous les sols africains donnent vie à ces créations en tant que bijoux portables et pièces d’investissement. Par conséquent, la culture et les ressources africaines contribuent de manière significative à l’industrie de la bijouterie de 200 milliards de dollars américains.

Malgré cela, les femmes joaillières noires, tant sur le continent que dans la diaspora mondiale, restent en marge de cette industrie de plusieurs milliards de dollars. C’est dans ce contexte qu’AWIMA a organisé un webinaire le 26 août 2020. Le webinaire a exploré les barrières systémiques qui entravent le niveau de succès atteint par les joailliers d’origine non africaine. Il a examiné les questions de race, de genre et de sexisme dans une industrie qui utilise des termes tels que “savoir-faire” et “hommes de métier”, reflétant une profession imprégnée de diverses normes culturelles.